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    Et si je jouais à Mermoz et faisais ma valise aux alizés du soir?



    J'prendrais mes treize gazelles, mes zébus, ma douzaine d'oiseaux bizarres,



    Mon puzzle, mes magazines, mes arrosoirs...



    Imaginez Mam'zelle Louise lézarder, bronzer et tout l'bazar.



    Ça serait abuser, mais c'est décidé, je me volatilise pour en zibeline zieuter Zidane



    Et deux et trois zéros, les onzes, ils

    vont les zigouiller aux chevelus tziganes!

     


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    Allo, je voudrais parler au Docteur Mierzwiak.

    Louise.

    Concernant le procédé Lacuna.

    Merci j'attends.




     


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    ***Mercredi .
    Les soldes. Il y a vraiment beaucoup de monde. Bilan : 5 t-shirt, 1 maillot, des strings, des chaussettes, un collier, et la certitude que je ne rentre plus dans le 36...
    Il faut que je me dépêche. J'ai rendez-vous avec mon amie S.
    Je suis en retard. Je décide de ne pas passer par le périph. Non. L'avenue de Muret. Je passe devant AZF ou l'herbe folle a envahi les lieux... Comme quoi tout repousse.
    La croix de Pierre.
    La Garonne. La</personname /> Garonne. St Michel. Je manque de griller un feu rouge devant la gendarmerie. Mon ancien Lycée. Le tribunal est quasi-totalement détruit. Seul le mur de façade se dresse fièrement. Vu de côté, ça fait bizarre, on dirait un décor de cinéma... Juste le devant... Le tribunal... Alègre, Fanny, Baudis...
    L'avenue Alsace-Lorraine, et ses immeubles que j'adore... Avant, pour moi, l'avenir, c'était ces appartements... Plus tard, je serai grande, et riche, et j'habiterai Avenue Alsace-Lorraine... 
    Comme quoi...
    J'attrape au vol S. place du Capitole (30 minute de retard, raisonnable ??...).
    Je l'emmène manger dans un adorable petit resto : « La madeleine de Proust ». Décor de vieux jouets & plats sucrés-salés. On boit trop de Bergerac. On rit beaucoup.
    On sort dans les rues sombres et toulousaines qui mènent à ma voiture...
    Ma vieille 309 « encore immatriculée 65 » comme tu dis, S. Et tu te souviens... Et moi aussi... Tarbes...... Arrête.
    Nous partons direction la gare. Au feu, devant nous, la médiathèque clignote.
    Nous allons à Matabiau, pour faire d'ultimes photos
    [On y trouvait pas de billets verts
    Mais des billets biges
    Des voleurs, des marchands
    De bijoux de pacotille
    Y avait pas de quoi écrire une pige, tu corriges
    Il y avait un réchaud
    Des fois une assiette aux lentilles
    C'était la gare et ses portes étaient bien grand'ouvertes
    Demandez à Juju, à Jean, à Jo à Gilberte
    Quand les huissiers avaient fait leur boulot
    Qu'ils aiment
    Il restait Matabiau
    C'était bien mieux qu'un H.L.M

    Oh Matabiau, oh Matabiau

    C'était la gare pour tous ceux
    Qui avaient que dalle
    Beaucoup la préféraient sans conteste à l'hôpital
    Elle était là pour certains une nuit de Noël
    Ils y dormaient mieux qu'à l'hôtel et mieux qu'au Novotel

    À l'église il faut sans arrêt demander pardon
    Ici chacun fait sa prière à sa façon
    On fait sa prière ou on mange
    Un mauvais sandwich
    On dit au ciel : ici protégez nous des riches

    À Matabiau, à Matabiau

    Une gare en principe on s'y arrête pas
    Des touristes ici vous diront c'était pas le cas
    Il est arrivé que des voyageurs pleins de rêves
    Retardent leur départ solidaires
    Au piquet de grève

    On y avait un billet dans la tête, on prenait gare
    À c'qu'elle devienne pas comme les autres gares
    Et ceux qui entraient cinq minutes
    Acheter un cigare
    Y z'en sortaient bavards pour la plupart

    De Matabiau, de Matabiau

    C'était mieux qu'une station balnéaire :
    Matabiau
    C'était ma gare comment j'exagère ?
    Matabiau
    C'est une maison bleue !
    Aux portes sans serrures
    C'était ma gare : qué caricature ! Matabiau

    Des garçons et des filles s'y séparent,
    Matabiau
    Y pleurent même si c'est pour un soir,
    Matabiau
    Y pleurent parce que c'est ça un départ,
    Matabiau
    On rit, on pleure, c'est tout ça ma gare

    Oh Matabiau, oh Matabiau
    Oh Matabiau, oh Matabiau

    Oh Matabiau, Matabiau ma gare
    Oh Matabiau, Matabiau près du canal
    Oh Matabiau, Matabiau l'escale
    Oh Matabiau, Matabiau près de Marengo]



    Pendant plus d'une heure....
    La gare...
    Moultes départs en train vers... ...
    Adieux sans fin sur les quais avec... ... Stop. Arrête.
    6 photos plus tard, je te ramène.
    On s'embrasse. A Bientôt.
    Je reprends le périph. J'arrive au niveau de Rangueil. Tu te souviens que l'on était tombées en panne sèche à cet endroit précis au mois de novembre ? On partait au ski... On avait escaladé les parois du périph' avec notre bidon...
    Je passe sous un panneau lumineux...00h00
    Deux tours de périf' en trop au niveau des Ponts Jumeaux (j'avais une excuse j'écoutais Michel Berger
    [Et quand nos regrets viendront danser
    autour de nous nous rendre fous
    Seras-tu là ?

    Pour nos souvenirs et nos amours
    Inoubliables inconsolables
    Seras-tu là ?

    Pourras-tu suivre là ou je vais ?
    Sauras-tu vivre le plus mauvais ?
    La solitude le temps qui passe
    Et l'habitude regardes-les
    Nos ennemis dis-moi que oui
    Dis-moi que oui

    Quand nos secrets n'auront plus cours
    Et quand les jours auront passé
    Seras-tu là?

    Pour, pour nos soupirs sur le passé
    Que l'on voulait que l'on rêvait
    Seras-tu là?
    Le plus mauvais
    La solitude le temps qui passe
    Et l'habitude reqardes-les
    Nos ennemis dis-moi que oui
    Dis-moi que oui?
    Là ???
    Seras-tu là ?
    Seras-tu là ???]


    J'arrive chez moi, et c'est vide.
    Louis, tu as oublié ton duvet...Pour la peine j'y dors dedans...


    Adécias Toulouse.***


     


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Ce texte a un an, remember ?
    <o:p> </o:p>Sophie, il y a trop longtemps que je ne t'ai pas appelée.
    <o:p> </o:p>Je pourrais le faire.
    <o:p> </o:p>Toi aussi.
    <o:p> </o:p>Mais non.
    <o:p> </o:p>C'est comme ça.
    <o:p> </o:p>On aurait trop de choses à se dire.
    <o:p> </o:p>On dirait rien de bien.
    <o:p> </o:p>Mais on s'aime toujours.
    <o:p> </o:p>Je ne t'en veux pas, et tu ne m'en veux pas je le sais.
    <o:p> </o:p>C'est comme ça.
    <o:p> </o:p>C'est déjà arrivé.
    <o:p> </o:p>On peut passer deux ans sans s'entrevoir, s'appeler, et passer les deux années suivantes collées 20h par jour, juste le temps de baiser chacune de notre coté.
    <o:p> </o:p>Bien que selon la légende on baise aussi ensemble avec des snowboardeurs. Mais ça reste à prouver.
    <o:p> </o:p>Pourtant j'aimerai savoir ce que tu fais.
    <o:p> </o:p>Où tu en est.
    <o:p> </o:p>Si tes cheveux sont coupés.
    <o:p> </o:p>Mais je devrais te raconter.
    <o:p> </o:p>Et je crois que c'est ça qui me freine je n'en ai pas envie.
    <o:p> </o:p>Tu te souviens hein ? Ce jour là. Autoroute Foix-Toulouse, et je t'avais dit « je crois qu'il me plait ce garçon, Matthieu ».
    <o:p> </o:p>Il faudrait que je te raconte tout depuis cette phrase, et on sait bien que j'en ai pas le courage, déjà que je n'arrive pas à me le raconter à moi, là, je me sentirais obligée de broder.
    <o:p> </o:p>Je n'ai pas envie de broder.
    <o:p> </o:p>On n'a jamais brodé de toute façon toutes les deux.
    <o:p> </o:p>On s'est raconté tout raconté. Les parents en HP, les copains échangés, les fix qui ont mal tourné, les enfants avortés, les orgasmes simulés, les idées désavouées...
    <o:p> </o:p>Et puis tu me raconterais comment tu galères en restant à Toulouse.
    <o:p> </o:p>Je te raconterai ce que j'ai réussi en partant.
    <o:p> </o:p>Et aucune de nous deux ne sonnerait juste.
    <o:p> </o:p>Mais il n'y a pas de solution.
    <o:p> </o:p>Je te dirais j'ai un chat, tu me dirais, j'ai vu Perrine, je te dirai j'ai plus de voiture, tu me dirais que tu as eu ton code.
    <o:p> </o:p>On parlera de mes congés que j'ai pas, tu me dirais que tu vas à Bisca.
    <o:p> </o:p>Je t'expliquerai que tu devrais venir, tu m'enrôlerais dans un plan pour louer sur la Côte Pavée.
    <o:p> </o:p>Tu te plaindrais que tes cheveux sont trop fins, je râlerais que les miens sont trop pépés.
    <o:p> </o:p>Et puis tu l'aimes toi ? Moi je l'aime, moi je l'aime plus, ou moi je l'aime plus, moi je l'aime. Va savoir.
    <o:p> </o:p>Embrasse bien nos rues, je vous aime.


     


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  • Je me fixe trois objectifs:

    Un: ; deux: ; trois: .




    Début-mission-kiwi-corrosif

    Résultats dans un mois.



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  • A commencer ainsi, ça ne pouvait que finir comme ça...Rendez-vous manqué...Je mange une fraise en l'attendant... voiture abandonnée sur le parking de CCF snif...Vol pris à temps... Longue explication du fonctionnement du gilet de sauvetage (carcassonne-bruxelles, très utile)...Hum des fraises... bizarre ça...Relouage de coche...je crois que je vais bientôt tenir une rubrique auto: C5: très bien, agréable surprise; Mégane, mouai, du Renault bien français quoi, et Polo, très bof, impression d'être dans une voiture sans permis.Rha fais pas ta pétasse même pas bourge...Bon, deux tour du "Ring" pour la gloire, une fois parce que j'avais pris direction Liège, l'autre coup parce que je l'avais pas pris... les autoroutes c'est limité àcombien en belgique? ...Boh chépas...Mais en tout cas c'est certainement pas 150 alors ralentis bordel, il te manque plus que ça tiens...bon ouf, enfin la douane...Bienvenue à no-radars'land. En plus t'es bientôt arrivée. Et revoilà la radio allemande...SWEFER4 LA RADIO D TRIER...:yeah..."Ambludabadidabada".... Bim bam boum la maison le chat et toi.(et à part ça? Et ben ça va, s'il se passe quelquechose on vous le diraaaaaa)... Pour les initiés ben je crois que j'ai beaucoup de boulot....le tout c'est de s'y mettre...ce soir match....youpi de la bière... allez, reprends une fraise et bosse.... Et y'a pas de tagada qui tienne.


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