• Ils n'ont pas disparu dans une faille spatio-temporelle marquée d'une croix au sol par Mulder.

    Non.

    Ils ont glissés sur les vagues atlantiques, Les grains sable magnétiques, Les sandwichs aux huitres asmathiques, Les soirées même pas alcooliques, Les coupes du mondes sur écran maléfique, Les mollets dévorés par les moustiques, Les marchés typiques en tunique, Pour finir dans des chambres d'hotels catholiques...



    Sinon, je déprime, j'ai envie qu'on m'enterre six feets under, et cette nuit j'ai rêvé qu'on me dépouillait&violait, mais je restais "amie" avec le sale type, parce que c'était ma seule connexion sociale. Mouaf.


    Rubrique pratique, le menu de midi à la cantoche c'est:

    Coeurs de palmiers en vinaigrette, oeuf Mimosa, rillette de crabe surimi.
    Sauté de lapin aux pleurotes, purée de Charlotte aux échalotes croustillantes, chou fleur.
    Salade de fruits frais, sorbet à la violette.

    Je me suis dit que c'était un signe, et j'ai pris un ticket. Verdict des échalotes crousillantes dans 2heures....


    Enfin, je trouve ça souplinement marrant que Miss Eva et moi même nous soyons fortuitement trouvées au même endroit le même jour, à la même heure (tadaaaaam)...


    hého... Qui tire les ficelles là-haut?



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  • A Hossegor
    Avec Eléonore
    Au son du transistor
    T'es un trésor.



    ~Clic-clac: Le chat Médor parti à la chasse à la ligue (à tort). ~



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  •  







    Ce que j'aime bien, c'est la nuit.







    Quand tu ne te souviens pas que l'on se déteste.







    Le réveil sonne.







    Il est 2h42. Tu te dresses sur le lit et fixe le réveil. Ne sachant ni l'éteindre, ni pourquoi, il sonne. Je ne sais même pas si tu as les yeux ouverts finalement. Le chat fais de même et titube sur la couette, le paupières mi-closes.







    Moi, rien que de voir ça, je souris déjà. Gentiement, je te dis: "C'est pour moi le réveil, rendors toi va, c'est encore la nuit".







    Je ne sais pas si tu saisis tout, mais tu retombes d'un coup, le chat aussi...







    Je ne pense pas que tu t'en est souvenu au reveil.







    2h40, c'est quand même tôt pour se lever.







    Douche, robe et tartelette à la fraise, je zippe ma valise.







    Clic-clic, les clignos de la Yaris clignotent, normal.







    Au début, ma première réaction, au travail, quand ils m'ont dit que j'allais avoir une Yaris a été: "Mais-euuuuh! Qu'esj'aifait???".







    Puis, finalement, c'est spacieux (relativement), confortable, et ça marche bien. Mais là, avec ma valise grise, en ouvrant le "coffre", je manque de .... Même pas de quoi rentrer.....







    Argh...







    Il y a quand même beaucoup de monde à 3h du matin, sur les routes. Hollandais et teutons partent envahir nos côtes et campagnes.







    Frontière française. Glop: On capte Nostalgie. Pas glop: les radars.







    Arrivée à l'aéroport. Oh, il y a une boite de nuit à côté...







    Non, va.







    Saab 2000, j'avais jamais pris d'avion à hélices. On monte sur les nuages, en mangeant une mini-choco.







    A l'atterrissage, j'ai l'impression qu'on part un peu en couille, enfin surtout que ça freine plus à droite qu'à gauche.







    La petite fille à côté de moi, qui apparement en a vu d'autres dort sur son ours.







    Deuxième avion, la pilote est une comique. Mais à peine sortie du "rigorisme"(si, si) luxo, ça fait du bien: "Mesdames et messieurs, vu qu'il est 8h50 et qu'on devrait avoir décollé depuis 5 minutes, je vais faire court: Bon vol. Attention au décollage avec deux ailes". Mouhahaha. Bon là, c'est l'illuminations, le stewart est carrément beau, et n'a pas l'air très très homosexuel. Quand il me tend mon jus d'orange, je décide de le fixer dans les yeux en souriant. Bizarrement, il a eu la même idée, et au final, on a l'air con à se mater dans le blanc des yeux en souriant bêtement. Au final, c'est moi qui suis génée et détourne les yeux.







    {~là, il manque trois jours~}







    La première chose à laquelle je pense c'est la dernière fois que je suis venue ici, à Orly. Il y a un peu plus d'un an. J'étais venue passer un entretien que j'avais réussi d'ailleurs. Puis que j'avais décliné, parce que tu ne voulais pas aller vivre à Paris. Et moi non plus. Tu m'avais déposée le matin à Blagnac, et m'avais fait un bisou. Je m'en souviens.  C'était quoi le plus grave. C'était rien. C'était moi.







    Je vois un 320 qui s'approche. Je vais peut être pas me taper un saab, comme à l'aller. Je voulais t'acheter le bouqin de Rocancourt à la boutique de presse. Le coup de fil que je t'ai passé m'a refroidie. 37°5 à Toulouse. Je vois que l'embarquement commence. Raté, c'est un ATR. Heureusement que le périple se termine, sinon, je sens que j'aurais fini en planeur. De toute façon, à y regarder de plus près maintenant, par le hublot, je me rends compte que les 747 sont plus larges que l'aéroport de Metz.







    Au vol précédent, il y a eu pas mal de turbulences. D'un coup, comme ça. Enfin, plus précisément juste au moment où j'ai ouvert mon coca. Un peu de calme, puis re-turbulences.







    ça y est. On roule. Je prie pour que notre commandant de bord soit suicidaire, ou ait un malaise, et que je puisses enfin, moi aussi, mourir dans un crash, à force de prendre l'avion, comme ça, à tout bout de champ.







    Mais moi, qui suis la pire des pouilleuse, hein chéri, je dois sûrement avoir un ange gardien. A coup sûr. Mais alors un comique. Qui fait dans la finesse, l'humour noir.












    Le plateau airfrance est mon seul repas équilibré depuis 3 semaines. Mais bizarrement, je maigris (si, si). Mais c'est toujours comme ça après une rupture. Et là, vu que ça dure, je vais même arriver à stabilier mon poids! Techinque infaillible. Je devrais écrire un livre sur les régimes. Ou la cellulite. L'avion n'est même pas à moitiée plein. J'ai envie de pleurer.







    Si jamais je n'ai pas cette maison, je tourne mal. C'est décidé. Ou non.







    - Dis Sophie, et si on tournait mal?







    - Non, on peut pas.







    - Ben si, regarde, comme elle, là. Elle a l'air sacrément allumé avec ses bras piqués, son percing à l'oeil et ses chiens malades.







    - Justement, j'aime pas les chiens.







    - Alors, on prend pas un chat!







    - Les gens qui ont des chats, ne tournent pas mal, ils sont immunisés.







    - Alors, on est condamnés à tourner bien?







    - Oui, jusqu'à ce qu'on en crève.







    J'ai acheté l'album Casterman de "Martine prend l'avion". Pour offrir à personne. Pour moi. Pour la déco d'une chambre d'enfant ou d'amis, ou d'enfants d'amis, ou d'amis enfants, que je n'aurais peut être jamais.







    Ou alors, je pourrais devenir érotomane. ça serait pas très difficile. Et puis j'y croirais. Ohouiohoui, ça peut être pas mal.







    - Et pourquoi tu l'emporterai pas ton snowboard?







    - Il me rappelle des choses.







    - Oui, mais ça reste un snowboard, et puis tu ne t'en es pas trop servi de celui là. Il est presque neuf.







    - Justement. Je me souviens de toutes les fois où je ne m'en suis pas servi. Je me souviens du jour où je suis allée l'acheter. Je me souviens de ce mois de janvier, avec Perrine, et son copain chelou. On était partis faire un tour de repérage de snows. On était à la bourre, et matthieu faisait la gueule je ne sais plus pourquoi. Parce qu'il allait être en retard au meeting de l'aéroport je crois. Puis le lendemain, j'y étais revenue. Rue de Rémusat. J'avais acheté celui qui me plaisait le plus, et qui n'était pas soldé d'ailleurs. Dans la foulée, j'avais acheté mon appareil photo, tu sais, celui que j'ai perdu dans un train. Et la télé qui est là bas aussi, d'ailleurs, et que je ne veux pas. Le week end suivant, on avait rendez vous à Luz. Il faisait froid et soleil. Matthieu m'avais dit "Maintenant, j'ai plus que toi, alors t'as intérêt d'être sage". Mouaif! T'as gagné pour le coup. On était pas encore officiels, mais toi tu savais. Et pendant que j'essayais de tenir sur ce putain de snow, on volait des bisous de pistes bleues. Voilà pourquoi ce snowboard ne bougera pas de la mezzanine (LOL).







    - T'es foutue. Je te le dis moi. Tu veux pas me le vendre?







    - Nan.







    - Et pourquoi, Si je le gardais chez Thomas, il ne te rappellerai rien.







    - Nan, laisse moi dormir.







    - Fais de beaux rêves.







    - Nan.







    - Dors horriblement, et fais des rêves atroces.







    - Merci, toi aussi chérie.







    La nuit, je rêvais que mon chat attendais des petits. Que des gens le tuaient à coup de balles de tennis, et que l'on devait lui ouvrir le ventre avec un couteau pour voir si les bébés étaient morts.







    ça y est, on attaque l'atterrissage. On vire. Tu vois quoi de là? Je vois Louise qui serre les dents et qui pleure doucement.







     







     


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    La nuit vient parfois.


     

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    Encore souvent, alors, je fonds ma main dans la tienne.


     

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    De force, je garde ainsi tes doigts enserrés.


     

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    Ça t'énerve, et fait battre ton cœur plus fort.


     

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    Et à chaque coup de sang dans tes doigts,


     

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    Je le ressens comme si tu serrais ta main autour de moi.


     

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    Pop Corn et magnuM de Coca.


    United 93


    J'adore.


    Surtout la veille de prendre l'avion.


    Même pas peur. (à part de le rater...)


     


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