• - Un jour, je ferais cul de jatte, ou bonne soeur, ou pendu, enfin un de ces machins, où je ne serais jamais plus...

    - Sapristi Louise! Ecris ! Fais un film! Un collage! Lance une offensive contre ton apathie persistante bordeL ! Que toute cette histoire te serve à quelquchose!

    - Tu l'as lu dans le livre que je t'ai passé ça.

    - Merdeuse. Mauvaise. Méchante. Mais écris SUR DU PAPIER surtout. Les Gummy Bears du virtuel ne vont pas a ton nouveau teint mordoré.

    - Il faut tout plier, tout peut se plier.

    - Et éteinds ce transistor bipolaire rose. Enlève le de ton cou cinq minutes. Tu vas finir poitrinaire.

    - Bougnat, apporte nous du vin [...)

    (sans fin]


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  • - TU te rends COMPTE!!!
    - Ben... tu ne l'avais pas vu dans la lampe d'Aladdin? [Hi hi hi)!
    - Maillot, viiiite!
    - Tu es bien consciente qu'on y vas pour un roadshow? Bou-lot BOU-lot!!! Alors emporte plutot le rapport résultats S-1 va.
    - Les jours de pluie ça me fait bien rire!
    - Je t'aime!
    - Caresse moi!
    - Gouinasse.
    - Peut être là-bas, je pourrais trouver un charlatan qui me referait de la tête au pieds pour pas cher!
    - Une trépanée. Voilà ce que t'es.
    - Bon, il part à quelle heure le Karaboudjan...
    - 23h15. De Charles de Gaulle. Il est au mouillage là...
    - J'irais aux quatre vents foutre un peu le boxon. JAMAIS LES OCEANS N'OUBLIERONT MON PRENOM.

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  • - Heya. Why do you speak not?
    -
    - you should stop keeping yours tears without rain in, you...
    - ta gueule.
    - ben si tu parles pas, écris.


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  • [... et ce qui va avec]
    T'a raison, ça devrait être interdit comme métier.

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  • Ce soir, il y avait quelqun sur mon banc.

    Je l'ai vu en arrivant sur le trottoir du pont qui enjambe les rails.

    De loin, ça aurait pu être un promeneur avec un chien, un jogger fatigué.

    Mais, en me rapprochant, j'ai vu.

    J'ai vu qu'il était sur ce banc pour les mêmes raisons que moi, souvent.

    J'ai vu qu'assis, il avait les bras qui touchaient presque le sol. Mauvais signe.

    Ses yeux se demandaient si, en sautant de là,
    il tomberait bien pile sur les rails.
    si alors il serait bien synchro avec le train aperçu quelques secondes auparavant.
    si la vitesse du train serait suffisante pour l'achever.
    vite.

    J'ai vu ça en passant, et du coup, je ne me suis pas arrêtée à ma place habituelle, toute pleine de lâchetée.

    On aurait risqué lui et moi de se raconter la chienne de vie.

    "et puis les états d'âme ça fait des amis.
    Et les amis, c'est bon pour ceux qui ont des amis".

    Alors j'ai tracé.

    On s'est regardés, il était jeune et blond, et avait un costume bien taillé.

    Ou alors vieux et chauve, un clodo sans dents.

    J'étais triste et brune, et je portais une robe trop légère pour la brise du soir qui se levait.


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